Le 18 décembre à Lecce en Italie j’ai eu l’honneur et la grande fierté de recevoir deux prix de l’Accademia Italia In Arte par Michèle Miulli et Maria Torrelli, ma marraine.
le premier « Hermes » était pour l’ensemble de ma production artistique et le deuxième Cesira Doria Ferrari plus précisément pour la poésie et la littérature. Cela a été une surprise et une immense joie. Ce souvenir et ces rencontres exceptionnelles resteront vivants au fil des jours…
Nomadland, réalisatrice Chloé Zhao avec Linda May, Swankie et Bob Wells.
Deux heures ça peut être long pour un film. A moins d’être capté totalement par les personnages, l’histoire. Et là, presque, il n’y en pas d’histoire, justement, pas vraiment de rebondissements à spectacle, juste ceux de la vie quotidienne, ou de la vie tout court. On aurait pu, à suivre ces personnages qui ne sont pas fictifs, s’ennuyer. Mais ce n’est pas le cas, parce que dans ce quotidien, certes, un peu hors norme que vivent des « nomade » on entre autant dans sa cruauté, que dans la possibilité d’émerveillement. Tous les sujets de notre vie sont abordés : le deuil, la mort, le magnifique, la solidarité, l’amour, l’amitié, la famille, la possession, (le contraire de nomade), la découverte, et bien sûr le voyage, mais le voyage au travers du temps, et le voyage surtout vers sa propre personne qui peut en être un, de sacré voyage ! Oui, tout aurait pu être ennuyeux s’il n’avait pas été réalisé avec tant de sensibilité, joué avec autant de qualité. On peut s’arrêter sur une cascade, ressentir la joie de la sensation de l’eau sur son corps, la vision de la mer, du ciel et des étoiles, autant que la désarroi face à ses écueils : un pneu crevé, une panne qui devient une catastrophe, ou le départ de ces gens que l’on retrouvera un jour. Parce que c’est cela la force qui les unit, se dire que rien n’a de fin, que tout est éternel, comme l’amour, et la vie justement bien au-delà de la mort. La maladie aussi y est présente, la jeunesse comme la vieillesse, et la solitude, la solitude qui peut être une souffrance, ou une libération, quand on a quelque chose à explorer en soi, quand on a besoin de fuir. Fuir n’est peut-être pas le bon mot. Parce que fuir, c’est se disculper, se sauver. Hors les « nomads » ne se sauvent pas, ils restent au contraire au centre d’eux-mêmes, ou du moins veulent en trouver le chemin. Deux heures donc à brosser un tableau parfait de l’humanité, de l’humain, de ses sentiments dévoilés avec sincérité, comme de la vie sur terre, de ses erreurs, de ses absurdités, avec les valeurs diverses de chacun, des espoirs de tous, aussi différents, que l’on promène comme on se promène dans un van, sans domicile fixe. Un film comme un tour de force pour faire le tour en un voyage dans la vie avec un grand V.
Justine vient d’échanger son appartement pour trois mois avec un Américain vivant à West Hollywood. Plongée dans un quotidien étrange avec un colocataire, elle sera entrainée dans des événements inattendus, jusqu’à sa soudaine disparition. Son ami Français apprendra la vérité quelques années plus tard…
Des personnages émouvants, qui nous entraînent dans un thriller où la réalité se confond parfois avec l’enfer…
Voici le nouveau roman jeunesse qui vient d'arriver !
Le nouveau roman
Exilés
paraitra aux éditions Unicité le 23 janvier.
Une prochaine rencontre aura lieu
Le 29 janvier 2020 à partir de 18 heures
À L’espace Christiane Peugeot
62, avenue de la Grande Armée
75017 PARIS
(Métro Argentine, Ligne 1)
« Au cœur d’un petit hameau de la Drôme, quelques habitants qui ont noué des relations d’amitié dans une vie en dehors de la société se trouvent confrontés à un crime. L’arrivée d’un écrivain puis de sa compagne va venir bouleverser ces « exilés », qui aiment se retrouver, tous partageant une existence sans trop d’histoires. Des tensions s’installent, les relations changent, et l’on assiste à un véritable bouleversement qui jalonne cette recherche du coupable dans un thriller où se mêle le surnaturel. »
Editions Unicité : http://www.editions-unicite.fr