La lumière du soleil s'imprime toujours en reflets dorés, même sur l'eau boueuse...
La lumière du soleil s'imprime toujours en reflets dorés, même sur l'eau boueuse...
En mémoire d'Eric Meyleuc
Parfois le corps nous pèse
parce que celui d’un autre
s’en est allé déjà
Parfois le corps nous pèse
embarrassé qu’il est
empêtré dans la peine
d’une perte soudaine
La mort creuse son lit
jusqu’en dedans nos voix
le linceul se déploie
un voile qui s’allie
aux pensées qui le voient
encore et toujours là
La peine sait s’étendre
comme une insulte vaine
qui sait tisser le drap
recouvrir en éclat
d’instant
une existence pleine
Ne pas voir les ombres
ne sentir que le temps
qui effleure une seconde
la mort et puis s’en va…
Pour l’entrée dans le monde du recueil « Au-delà des sens »…,
Paru aux éditions Unicité
dans la collection « Poètes francophones planétaires »
deux « rencontres-signatures » sont prévues :
Le 1erjuin, à 18 h 30, à l’espace Christiane Peugeot,
67, avenue de la Grande armée,
Paris 17ème(métro argentine)
et les 6 et 7 juin de 11 h à 18 h, au marché de la poésie,
stand 706
des éditions Unicité
Place saint Sulpice (métro Saint Sulpice)
À bientôt !
Pour la 6ème édition des Rencontres Pour La Paix organisées par L'association Arts et Culture Isis (Présidente Mona Gamal El Dine), le 17 avril à L'auditorium de l'Hotel de ville de Paris 4ème arrondissement, de nombreux poètes ont prêté leur voix.
Voici quelques photos de ces moments privilégiés de poésie où la passion surgit, intacte...
Un nouveau recueil de poèmes vient de paraître aux éditions Unicité dans la collection "Poètes francophones planétaires." Je remercie François Mocaert, son éditeur, Pablo Poblète, pour la collection et qui en a fait la préface, et Frédérique pour la couverture et mes deux fils Edouard et Pierre pour leur soutien.
La solitude est un pays étrange
où chaque bruit résonne
quelques pas sur la terre
inconnue
et le cycle
de ces voix qui se perdent
jusqu’au couloir final
des miroirs entre-deux
où l’on se trouve enfin
sans habit
juste soi…
Blanc
comme la lumière diffuse
au travers des étoiles
la lune de l’hiver
Noir
Comme les ombres qui traînent
au revers des discordes
les discours et la peine
Blanc
comme la neige légère
au pied des montagnes pleines
Noir
comme les songes en instance
vers la nuit qui s’égrène
Blanc
la sève d’une voix
qui se veut solitaire
Et les couleurs émergent
arc en ciel parfait
des rayons de la terre
La tristesse, c’est les larmes
que le ciel n’a pas laissé couler...
Vient toujours le moment où l’on se demande pourquoi l’on écrit ? Est-ce que ce que l’on raconte va intéresser quelqu’un ? Bien sûr vous avez pensé arrêter, vous occuper d’autre chose, et puis il y a la vie qui continue avec ses chroniques journalières. Il y a le son d’une musique dans la rue que l’on entend soudain, en se demandant ce qui va apparaître, un petit orchestre qui déambule dans la rue, et vous vous demandez : combien de musiciens, quels instruments ? Vous patientez, vous tendez l’oreille, vous vous hissez sur vos pieds pour guetter et pour finalement vous apercevoir qu’il s’agit d’un chariot qui bringuebale sur les pavés, poussé par un homme qui en joue, mais cela vous ravit, vous enthousiasme, vous transporte, et vous avez envie de le partager, comme les autres bruits de la rue ce soir du 31 janvier, une conversation amoureuse sur un portable, les rires étouffés de ces amies qui s’amusent, et tous les autres sons de la ville que vous traversez en marchant tranquillement, un soir de pleine lune extraordinaire, en scrutant votre vie ordinaire ….