Photo : Olivier Lecointe
Et la guerre et la lutte pour y chasser le doute
Les membres déchirés pour y pleurer le sang
Le cahot et la peine qui nous mènent au néant
Et un sourire d’enfant, éternel, grandissant…
La tempête et les larmes, les portes d’un ouragan
Les maisons qui s’envolent, des éclairs, des torrents
Un orage sans fin ni pitié, ni semblant
Et un nuage clair, dans le bleu, éclatant…
Des idées, des discours, des sanglots, des critiques
Des dialogues de sourds, des épreuves des supplices
Des tortures et des cris ou de sombres pupitres
Et le silence devant, l’amour incandescent…
Et des lianes tueuses des forêts dévastées
Un marché bien étrange du mal que l’on y fait
Moqueuses et vengeresses de notre ultime faiblesse
Et un arbre déplie sans s’en faire, ses caresses…