A part
les grillons dans le métro
Il y a
des cadors, des caïds
uniformes repassés
le crayon comme une arme
ou tout autre machine
le verbe bien affûté
la voix de la poitrine
il faut intimider.
Habillés tout de vert
ne vous y trompez pas
Ce n’est pas de nature
dont il s’agit, non, pas !
Point d’herbe ni de fleur,
ou autre champ que de
bataille
guerre contre les parias
infortunés sans fortune
qui ne peuvent pas acheter
un seul petit billet
dont le montant est plus
qu’une baguette de pain.
Ne vous y trompez pas
le rêve n’y est pas
mais la fatalité
de la réalité
où le sourire se chasse
comme un mauvais présage
à croire que tout est beau
ici bas
et enfin vous rappeler
que l’état c’est pas vous
et surtout quelque fois
Que vous alliez,, béats
vers une joie de vivre
où la peur n’y est pas
Surtout ne jamais croire
à une autre justice
lorsque le sans papier
en a laissé juste un
cinquante euros sans signe
ni signer là, en bas
car lui ne le peut pas.
Et c’est ici, aubaine
pour une fois on le croit
et on le bénira,
on le laissera filer,
Au fond, ça arrangera
pour une fois, le système....