23 décembre 2014
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On court, on échafaude, on promène ses mots, ses pensées, ses questions, et soudain l'on se heurte à la tranquillité du soir, à la paix retrouvée. Ecouter les oiseaux, ou le cri d’un crapaud, le bruit des pieds sur l’herbe, regarder une vigne. Pâle lueur du soleil derrière les courbes noires des pins qui se détachent, quelques pâquerettes éclairent la terre. Le silence nous enveloppe, lorsque les odeurs montent, si fortes que l'on pense pour toujours pouvoir s'en imprégner, et s’y laisser plonger, pour respirer à fond, le cœur de cet instant.
octobre 2014