Pour la parution du roman « Entre chien et loup », nous vous donnons rendez-vous à La Plantourianne avec Sébastien et Stéphane, au Plan de La Tour, avec une signature le 27 septembre, de 10h 30 à 13 h.
« À l’approche de l’âge de la retraite, le juge Harshow s’apprête à traiter son dernier jugement. Il sait que le jeune homme qui sera devant lui au tribunal, sur le banc des accusés, est innocent. D’ailleurs il lui rappelle étrangement son fils, qui revient dans sa vie au même moment après deux ans d’absence… »
Que faire devant la débâcle, la catastrophe annoncée depuis longtemps et devant laquelle les mentalités refusent de se soumettre ? Combien de temps la terre devra- t-elle souffrir et les hommes entrainés dans sa chute mettront pour réagir ? Ce ne sont pas les signes qui manquent pourtant, mais le refus de faire passer l’humain avant l’économie résiste, les lobbys s’en mêlent, parce qu’ils n’ont que ça comme raison de vivre. Et les autres d’émigrer, de se lamenter, et de redouter le futur qu’ils laisseront à leurs enfants et petits-enfants. Se mettre la tête sous l’aile, faire l’autruche, c’est bien ce qui nous arrive devant la force de persuasion de la matérialité avant tout. L’argent n’est pas un mal en soi, c’est l’usage que l’on en fait. Ce doit être un moyen et non une fin. Alors faut-il envoyer des photos de beauté de la terre ou des catastrophes déjà subies, ou les deux ? Eduquer les enfants autrement, voilà déjà un premier pari à réaliser, ne plus leur promettre plus pour avancer, mais leur promettre mieux, dans leur être et non dans l’avoir, qui entraînera l'empathie et la confiance en l'autre et non la peur de l'autre. Parce que ce qui est visible à l'extérieur ne vient qu'après la transformation de l'intérieur. Les messages n’ont pas manqué, ne manquent toujours pas, mais il semble qu’une partie seulement y réponde et l'on oublie, on recule on se réfugie dans sa vie quotidienne à se battre contre les petits soucis de joindre les deux bouts et les jours passent...Mais il semble temps, n'est-ce pas, de réagir...
Et pourtant les fleurs rouges sont toujours aussi belles dans le soleil couchant….
En parcourant pour ma part, les actualités sur ce lien : https://dailygeekshow.com/everest-dechets-ramasser/ j'ai pu constater à ma grande stupéfaction, que certains amoureux de la nature, ou du moins ce que je m'imaginais comme tels étaient étaient capable de laisser derière leur passage un monceau de détritus de toutes sortes. Il y avait une sorte d'antinomie, de contradiction de comportement qui m'a interrogée. Comment peut-on vouloir contempler ce qu'elle vous offre en étant aussi irrespectueux de ses charmes. La nature humaine est décidément pleine de surprises, et ce ne sont pas les meilleures que parfois, elle nous réserve. Espérons que les mesures qu'a prises le gouvernement viendront rétablir un juste équilibre et lui redonner ce qu'elle nous dispende si généreusement, qu'ils descendent allègrement à présent, ses sommets, sans en gêner le parcours ...
Je me suis arrêtée par hasard, dans un atelier où exposait une artiste peintre. Soudain attirée par un panneau de bois, qui était en fait, un plateau de table décoré par des fleurs légères, rose et blanches, dont se dégageait quelque chose de particulier que je n’identifiais pas, elle me raconta qu’en Indonésie, assise à la terrasse d’un café, elle a assisté à un spectacle extraordinaire : la pluie s’est mise à tomber, une pluie violente, drue comme dans les pays tropicaux. Et là, juste devant elle, des fleurs de lotus se courbaient et se relevaient dans un bal gracieux et rythmé pour vider, chacune leur tour, l’eau de leurs pétales. « C’était un moment magique, un des plus beaux moments de ma vie. Un moment de grâce. »
Et la magie de l’instant était intacte, révélée dans le pastel, subtil au point de pouvoir la communiquer à celui qui le regarde, qui en devient, lui aussi, touché par ce moment de grâce…
Le taureau, de Frédéric Senot de la Londe.
C’est une histoire d’amour. Une histoire comme il y en a peu, qui traverse le temps… Et l’histoire d’un taureau. Cela peut paraitre difficile à croire, ou du moins à s’imaginer : comment un taureau peut faire irruption dans une histoire d’amour ? Et pourtant…
L’homme est amoureux, même après qu’elle ait quitté ce monde. La passion se mêlait au quotidien, l’artiste cherchait et cherchait encore, créait et créait encore, il pensait à elle. Et soudain, comme la création est parfois une réponse à la souffrance et l’amour à la mort, un souffle lui vient du cœur.
Et il le dessine. Il pense encore à elle. Elle qui était du signe du taureau. Les histoires se mêlent et insufflent une transformation. Le cœur devient taureau. C’est lui que l’on devine sans le voir. L’animal en est empreint, comme de l’amour, calme et fort, puissant sous l’offrande. La couleur est importante aussi. Une partie de l’âme de l’amoureuse. L’alliance est faite. Entre l’artiste, la femme et celui qui voit, et le choisit. L’oeuvre est née. Dire qu’’elle est née de la résilience ? Peut-être. Dire qu’elle est née de l’amour. Sûrement…
Les taureaux sont actuellement exposées à la Galerie des Cigales,
17, av. Georges Clémenceau à Ramatuelle, avec des oeuvres de Coby Hurtak.