A l'occasion de « Journée mondiale des écrivains en prison » organisée par le PEN Club français et la Maison des Journalistes à Paris, animée par Carole Carcillo Mesrobian et Antoine Spire, journaliste et Président du Pen Club, l'émotion était bien présente, entre les témoignages de Pinar Salek, sociologue, écrivaine ( qui vient de publier « Le chaudron militaire turc" aux Editions des Femmes), Asal Abasian, Hanna Malyhon, Maryna Kumeda venues parler de la condition des écrivains en Turquie, en Iran et en Ukraine. Une ambiance fraternelle qui nous encourage à poursuivre ces combats.
Article sur le Pan des muses par Maggy De Coster : http://www.pandesmuses.fr/no15/mdc-celebration
C'était le 14 novembre dernier 2023, à la salle Alphonse Desjardin à Mont-Tremblant dans les Laurentides, le récital présenté par Sylvie Pronovost avec les poétesses Claudine Bertrand, Hélène Lépine, Jordane Pronovost-Charbonneau, Francine Vernac et Nancy R.Lange, venues lire leurs poèmes et ceux inspirés par les oeuvres de Jacques Charbonneau.
Jacques Charbonneau :
https://www.facebook.com/artch2o
Lecture en vidéo :
https://www.youtube.com/watch?v=JyWMMZz7o6Q
Le 16 novembre dernier, dans le cadre de la Carte Blanche mensuelle de l'associationLa Ruche Des Arts à la Maison de la Vie Associative et de la Citoyenneté du XVIIIe arrondissement de Paris, Pedro Vianna (à gauche sur les photos) et Serge Carbonnel étaient réunis pour interpréter le recueil "Monopoème" "Je vous avais promis", écrit par Pedro Vianna.
Un beau moment de partage quand se dévoilait, entre poésie et dramaturgie, la vision originale de l'auteur quant à certains faits de l'actualité dans notre société...
Même si l’on n’aime pas la guerre, que l’on y préfère la paix, il faut pourtant bien la faire quand certains fanatiques religieux, je parle du Hamas, communauté trop sûre d’elle et d’une mission qui leur serait attribuée, vous entrainent dans un courant violent qui ne tolère, lui, aucune résistance. Si les guerres des religions ont existé en Europe, ces excès de triomphe au nom de Dieu ont disparu, devenues pacifiques, leur vraie destinée. Ne laissons pas flamber une seule qui ose penser qu’elle est la justicière du monde et vouloir s’en emparer, en mettant le feu de toutes les façons possibles, et surtout le feu des âmes qui ne peuvent qu’en souffrir par des guerres interminables…
Beaucoup de versions pleuvent à présent, nous chahutant d’un côté de l’autre, la Palestine, l’État d’Israël, leur légitimité, leur histoire, les colonisations diverses et variées selon les époques, le rôle des États Unis, des uns et des autres etc., bref, qui est LE RESPONSABLE ? Comme si le fait de chercher un responsable faisait circuler la culpabilité d’un bord à l’autre, évitant ainsi toute solution, toute alternative, nous embourbant dans un sentiment diffus de non-responsabilité nous-même, nous empêchant d’avoir une opinion et de la garder, nous projetant dans un état puis dans un autre, dans une opinion puis dans une autre, au nom de la tolérance, et je me demande si ce n’est pas de la manipulation à l’état pur… Où est la vérité ? Sommes-nous aux prises avec elle ? Peut-être va-t-on me traiter de complotiste ou je ne sais quoi. Je ne pense pas qu’il faille tant chercher le responsable pour rejeter la faute et par là même, retarder la solution, si la paix est la seule option que tous recherchent, c’est certain, on ne peut laisser tout faire, tout accepter, parce que l’inacceptable doit être chassé du monde, d’une façon ou d’une autre. Si les dirigeants des états ont un rôle à jouer, ce n’est pas à chercher un responsable en ameutant l’opinion publique, c’est plutôt, il me semble, à se réunir pour nous sortir à plus ou moins long terme de cette plaie qui entache le monde, la guerre, engendrée par la haine accumulée et qui se fixe sur un point et entraine des millions de gens au nom de quelques-uns.
On dit que les voyages forment la jeunesse, ce ne serait pas mon cas, évidemment, à moins que l’on ne parle d’une forme de jeunesse qui s’approcherait de la découverte, rapidement proche l’émerveillement que peut ressentir un enfant devant le monde offert, où tout est nouveau. Des paysages inconnus, une culture différente de la nôtre sont toujours les moyens d’accéder à une réflexion intérieure, tant sur le monde environnant que sur soi-même, une sorte de point cardinal où l’on se retrouverait au centre de directions que l’on a déjà explorées, ou à explorer, l’occasion de pouvoir en tirer un enrichissement qui, s’il passe par les yeux, entrerait dans notre être profond. Pas besoin de voyager me dirait-on, ou me dis-je parfois moi-même pour atteindre ces paliers nécessaires, mais force est de constater que cette étape que l’on provoque forcément ou que l’on accepte par des circonstances propices, engendre à plus ou moins long terme un changement que l’on pourrait assimiler à une prise de conscience.
Et alors serions-nous tous des rêveurs ? Des rêveurs de la vie qui défile comme peut le faire un film projeté sur un écran et dont nous saisissons les images comme si elles étaient données pour nous et nous seuls, et cela jusqu'à l'image finale ?
Spontanéité
La spontanéité est une fleur fragile
si fragile qu’en un rien
elle pourrait sans couleur
ni pétales
s’enfermer dans des règles
qui atteignent sa vie
Laissez là s’exprimer
en dehors des vouloirs
des plans et des déliés
à vouloir tout savoir
Laissez-la s’exprimer
du fond du cœur
même
si elle vous choque un peu
elle ne connait que « j’aime »
J’aime oui
J’aime non
le présent est l’arpège
qui sous-tend sa musique
et dans le vent résonne
en un mot
quelques phrases
La spontanéité
est la sœur
de la sincérité
Ne la tuez jamais
car elle est synonyme
d’amour et liberté.
Inédit
C’est aujourd’hui, 23 janvier la sortie officielle de mon nouveau livre « Le soleil avait plusieurs faces » roman paru aux éditions Unicité :
Alice est une jeune femme de vingt-cinq ans, qui vient de « monter à Paris » pour travailler dans un grand café parisien et pouvoir réaliser son rêve de comédienne. À travers trois relations à des hommes très différents, confrontée à diverses expériences, elle va évoluer, en proie souvent à des contradictions, d’autant que l’un d’eux se révèlera être un prédateur…
Je pourrai donc vous en parler davantage, vous le dédicacer
Au salon du Livre pour Livre à part, samedi prochain 28 janvier, Mairie de Saint Mandé
10 Place Charles Digeon, 94160 Saint-Mandé
Metro : Saint Mandé (ligne 1)
Il est déjà disponible sur le site de l’éditeur :
http://www.editions-unicite.fr/auteurs/THIENARD-Joelle/le-soleil-avait-plusieurs-faces/index.php,
et sera bientôt dans divers points de vente en ligne, ou librairies (à commander...)