Si tu n’es pas pour, tu es contre,
Ne peut-on être ailleurs tout simplement ?
J’ai posé à nouveau la question hier et bien sûr est venue la question des candidats et partis politiques….Mais justement, si les candidats appliquaient ce principe, ils n’auraient qu’à montrer qui ils sont vraiment, ce qui leur éviteraient de faire des promesses qu’ils ne peuvent pas tenir, et éviter les coups bas...
On voterait pour un homme et ses idées, avant un camp, ce qui éviterait de tomber dans la haine du camp adverse, rien que cette notion n’existerait pas. C’est la règle en milieu sportif je crois. C’est l’aliénation de la confrontation à l’autre par la conscience qui pervertit le système.
Cette aliénation n’existe que par l’excitation de l’avoir plus qui entraîne les hommes dans des combats déloyaux, ne laissent plus place à la vraie personne et à son talent naturel, et permets l’émergence par calcul de personnalités fausses, où des pions sont fabriqués sous la pression. Vouloir amener l’autre à ce qu’on croit être mieux, parce que l’on se croit supérieur et détenir la vérité non seulement pour soi, mais pour lui. Si la mesure est pour être, nul n'est besoin de manipulation. La place des uns et des autres se fait d’elle-même.
Peut-être faudrait-il abandonner aussi l’esprit de privilèges, qui rend la relation tout aussi compliquée. Mais là, c’est un autre débat…
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