Le taureau, de Frédéric Senot de la Londe.
C’est une histoire d’amour. Une histoire comme il y en a peu, qui traverse le temps… Et l’histoire d’un taureau. Cela peut paraitre difficile à croire, ou du moins à s’imaginer : comment un taureau peut faire irruption dans une histoire d’amour ? Et pourtant…
L’homme est amoureux, même après qu’elle ait quitté ce monde. La passion se mêlait au quotidien, l’artiste cherchait et cherchait encore, créait et créait encore, il pensait à elle. Et soudain, comme la création est parfois une réponse à la souffrance et l’amour à la mort, un souffle lui vient du cœur.
Et il le dessine. Il pense encore à elle. Elle qui était du signe du taureau. Les histoires se mêlent et insufflent une transformation. Le cœur devient taureau. C’est lui que l’on devine sans le voir. L’animal en est empreint, comme de l’amour, calme et fort, puissant sous l’offrande. La couleur est importante aussi. Une partie de l’âme de l’amoureuse. L’alliance est faite. Entre l’artiste, la femme et celui qui voit, et le choisit. L’oeuvre est née. Dire qu’’elle est née de la résilience ? Peut-être. Dire qu’elle est née de l’amour. Sûrement…
Les taureaux sont actuellement exposées à la Galerie des Cigales,
17, av. Georges Clémenceau à Ramatuelle, avec des oeuvres de Coby Hurtak.