25 mai 2016
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A cette heure indéfinie
où les couleurs
changent
quand les ombres gagnent
la cime des arbres
les déclinant
du gris
au noir
J’irais volontiers
me plonger dans l’eau sombre
qui coule le long des quais
Je crois que je pourrais
me faire soudain happer
par ce liquide informe
Peut-être aurais-je alors
l’impression
de me fondre et dehors
et dedans,
Le fini relié
à l’infini présent.
Février 2016
Published by Joelle Thienard
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dans
Poésie