4 octobre 2015
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Parfois, quand je vois un(e) inconnu(e) sur un banc, j’ai envie de m’asseoir à côté et de lui raconter ma vie, ou une de ses pages, tout simplement. Je lui parlerais à bâtons rompus. Il (elle) m’écouterait et me répondrait. Il me semble que la parole, alors débarrassée de tout passé et de toute convention, redeviendrait en quelque sorte vierge, dans sa nudité première.
Et je passe mon chemin…Et j’écris une page…