Les ballons du soleil jouent entre les arbres pour nous rappeler combien la lumière est légère….
Silence !
Les bateaux tournent
le silence les aborde
et déborde l’écume
gouttes d’eau en nuages
aussi légers que voiles
blancheur échappée
où s’engouffre le vent
ou couleur juchée
en haut, sur le grand mât
étonné de sa course
à l’aube des paris
passions enchevêtrées
au-dessus des flots bleus
la légèreté des brumes
s’est dissipée devant
en laissant le vent libre
Le silence se tend
et gîte sous la plume
du temps…
Pour la parution du roman « Entre chien et loup », nous vous donnons rendez-vous à La Plantourianne avec Sébastien et Stéphane, au Plan de La Tour, avec une signature le 27 septembre, de 10h 30 à 13 h.
« À l’approche de l’âge de la retraite, le juge Harshow s’apprête à traiter son dernier jugement. Il sait que le jeune homme qui sera devant lui au tribunal, sur le banc des accusés, est innocent. D’ailleurs il lui rappelle étrangement son fils, qui revient dans sa vie au même moment après deux ans d’absence… »
Que faire devant la débâcle, la catastrophe annoncée depuis longtemps et devant laquelle les mentalités refusent de se soumettre ? Combien de temps la terre devra- t-elle souffrir et les hommes entrainés dans sa chute mettront pour réagir ? Ce ne sont pas les signes qui manquent pourtant, mais le refus de faire passer l’humain avant l’économie résiste, les lobbys s’en mêlent, parce qu’ils n’ont que ça comme raison de vivre. Et les autres d’émigrer, de se lamenter, et de redouter le futur qu’ils laisseront à leurs enfants et petits-enfants. Se mettre la tête sous l’aile, faire l’autruche, c’est bien ce qui nous arrive devant la force de persuasion de la matérialité avant tout. L’argent n’est pas un mal en soi, c’est l’usage que l’on en fait. Ce doit être un moyen et non une fin. Alors faut-il envoyer des photos de beauté de la terre ou des catastrophes déjà subies, ou les deux ? Eduquer les enfants autrement, voilà déjà un premier pari à réaliser, ne plus leur promettre plus pour avancer, mais leur promettre mieux, dans leur être et non dans l’avoir, qui entraînera l'empathie et la confiance en l'autre et non la peur de l'autre. Parce que ce qui est visible à l'extérieur ne vient qu'après la transformation de l'intérieur. Les messages n’ont pas manqué, ne manquent toujours pas, mais il semble qu’une partie seulement y réponde et l'on oublie, on recule on se réfugie dans sa vie quotidienne à se battre contre les petits soucis de joindre les deux bouts et les jours passent...Mais il semble temps, n'est-ce pas, de réagir...
Et pourtant les fleurs rouges sont toujours aussi belles dans le soleil couchant….