Il faudrait avoir vécu exactement ce que les gens ont vécu, passé par où ils sont passés pour pouvoir oser dire quoique ce soit à leur sujet. Le problème, c’est que si l’on a vécu ce qu’ils ont vécu, on n'a plus rien à dire...
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Un nuage a traversé l'arbre de part en part vaguelettes dans le bleu pâle.
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J’aime songer Aux gens que j’aime Et leur présence Se déverse comme des Paroles dans le silence De ma pensée Flots de sang Qui font rêver. ***
Se souvient-on assez des saisons ?
De leur souffle dans les arbres
Du vent changeant au rythme des couleurs ?
Les branches qui tombent
Même en été, foulées aux pieds
Et du cœur qui plonge avec elles ?
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Je suis toujours désemparée devant l’annonce brutale d’une disparition, qu’elle soit la fermeture d’un magasin, d’un cabinet de médecin, ou d’un contact que l’on retrouve sur son portable et que l’on peut, d’un clic, effacer parce que la personne est décédée.
Et bizarrement l’effet inverse, le rappel de notre condition humaine, de notre fin programmée, de notre place si petite soit-elle mais faisant partie du tout.
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Il était attiré par les célébrités comme un insecte par la lumière, pensant sans doute qu’un peu de l’éclat de leur étoile descendrait jusqu’à lui, et lui apporterait la part de plénitude qui lui manquait…
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Le rouge s'est accroché Sur les flancs du ciel Flammes échappées Ou le chant d'une voix Par dessus les toits. ***
Voir l’eau de près
De très près
Entrer dans les vagues
Ecouter les remous
Claquements hérissés
D’écume
Clapotis en surface
Qui entrent dans le fond
Du corps
Cœur
Qui fond
Miroirs
Inépuisables se plient
Sous les courants
Voguent
Vague à l’âme
Sans doute
Qui cherche où se poser.
Paru dans "Recours au poème" le 31 janvier 2013
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Les lumières affleurent à la surface
Comme un glacis que le ciel a posé A cette heure du soir Les lumières prennent un autre reflet Transparence de l’air Posé comme un souffle Sur les couleurs Coin levé au coucher du soleil. ***
A l'atelier Porte soleil organisé par Jean-Michel Gassend
Avec Axel Lecourt, Patricia Chatelain et José Le Piez
Entrez dans l’univers magique du son des arbres et objets insolites, dans une forêt imaginaire peuplée de bruits d’oiseaux, d’animaux étranges, plaintes ou cris surprenants et doux qui nous entourent et nous éveillent, espace clair empli de signes, de voix, auxquelles vous avez envie de mêler la vôtre, simplement, parce que s'ouvre une porte intérieure, chemin lumineux qui nous appelle et nous rappelle que la nature peut chanter avec l’homme en parfaite harmonie.
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